de Arnaldur Indridason.
4éme de couverture:
Le corps d’un petit garçon était couché dans la neige lorsque la voiture d’Erlendur est arrivée au pied de l’immeuble de banlieue, en cette fin d’après-midi glaciale de Reykjavik. Il avait douze ans, rêvait de forêts, ses parents avaient divorcé et sa mère venait de Thaïlande, son grand frère avait du mal à accepter un pays aussi froid.
Le commissaire Erlendur et son équipe n’ont aucun indice et vont explorer tous les préjugés qu’éveille la présence croissante d’émigrés dans une société fermée. Erlendur est pressé de voir cette enquête aboutir, il néglige ses autres affaires, bouscule cette femme qui pleure au téléphone et manque de philosophie lorsque ses enfants s’obstinent à exiger de lui des explications sur sa vie. La résolution surprenante de ce crime ne sortira pas Erlendur de son pessimisme sur ses contemporains. Dans ce roman, Indridason surprend en nous plongeant dans un monde à la Simenon.
Mon avis:
J’ai aimé ce roman policier qui m’a embarquée sans m’en rendre compte dans la société islandaise dont je me faisais une toute autre idée. Je l’imaginais moins fermée et plus tolérante que la notre mais finalement on retrouve cette peur de “l’autre” partout. Les réactions des différents personnages face à la mort brutale de ce petit garçons m’ont quand même laissées l’impression d’une société peu violente en général. Le rapport entre la police et les citoyens est aussi très différent de ce que j’ai l’habitude de lire dans les romans policiers (ou de voir dans les séries policières). J’ai trouvé le personnage du policier très attachant. Ce roman m’a donné envie de lire d’autres livres de cet auteur.
Jérôme says:
6 July 2010 at 23 h 09
“Ce roman m’a donné envie de lire d’autres livres de cet auteur.”
Jérôme says:
6 July 2010 at 23 h 10
Oups pardon. J’allais ajouter : “Ah oui oui oui, il faut lire ses autres livres qui nous embarquent dans une Islande que l’on n’imagine pas.”
Isabelle Kessedjian says:
9 July 2010 at 12 h 38
Merci!