Tout à l’heure, en zappant, je suis tombée sur le documentaire-fiction médical “Un cœur qui bat” qui, je l’avoue, m’a pas mal remuée. J’ai été très émue par le témoignage de tous ces gens : chirurgiens, infirmières, coordinateurs de greffes, greffés, familles des greffés, famille des donneurs.
Et ça m’a donné envie de rappeler à tout mon entourage, que OUI, s’il doit m’arriver quelque chose, autant que ça serve à quelqu’un ! Pour moi, le corps n’est pas sacré, ce qui compte dans une personne, ce n’est pas son corps mais bien son “âme”, ce petit quelque chose, cette petite étincelle qui fait de la personne est ce qu’elle est. J’espère ne pas l’oublier si jamais c’était un de mes enfants qui décédait. J’espère surtout ne jamais connaitre la réponse à cette interrogation.
Je me suis aussi demandée pourquoi alors je suis si attachée aux objets (j’ai beaucoup de mal à jeter), je l’étais si peu envers les corps humains. Je me suis sentie un peu coupable de ça, un peu monstrueuse de préférer les objets aux humains. Jusqu’à ce que je réalise que c’est en fait la même pensée qui m’empêche de jeter des trucs et qui me pousse à être pour le don d’organes : le fameux “ça peut encore servir”.
Finalement, je place le corps humains au même niveau que les objets, ce n’est, pour moi, qu’une machine. Ce qui compte vraiment c’est ce qui l’anime. Si votre ami(e), votre enfant prend ou perd 10 kg, s’il devient aveugle, sourd ou paraplégique, s’il doit subir une amputation est-ce qu’il sera une autre personne parce que son corps est différent ? Non, je ne le crois pas ! Alors ce corps sans vie ce n’est plus qu’un corps sans vie et potentiellement une nouvelle vie pour plusieurs personnes alors pourquoi hésiter ?
leboableu says:
30 October 2011 at 17 h 55
Je te rejoins totalement. C’est un sujet sérieux et important!
arwen says:
14 November 2011 at 20 h 13
perso, j’ai ma carte de donneur potentiel!!!