Aujourd’hui un lundi parmi tant d’autres de Chrys et Zaza nous invitent à RIRE et SOURIRE. Humour, dérision, gaieté, plaisanterie, joie ou fantaisie… En mots, en textes, en images, faisons de ce lundi une journée “SOURIRE”.
Alors comme ma nouvelle tradition oblige, je vous ai cherché une petit chanson pour vous faire sourire et pourquoi pas rire parce que franchement la coupe de cheveux et le costard de Sardou dans le clip, y’a de quoi rire :mdr:
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=k1Xv4hciDic[/youtube]
Je suis arrivé un beau matin du mois de mai
Avec à la main les beignets qu’ma mère m’avait faits.
Ils m’ont demandé
Mon nom, mon métier,
Mais quand fier de moi j’ai dit “artiste de variétés”,
A ce moment-là ,
Je ne sais pas pourquoi,
J’ai entendu rire un type que je n’connaissais pas.
Le rire du sergent,
La folle du régiment,
La préférée du Capitaine des Dragons,
Le rire du sergent,
Un matin de printemps,
M’a fait comprendre comment gagner du galon
Sans balayer la cour,
En chantant simplement
Quelques chansons d’amour.
Le rire du sergent,
La fleur du régiment,
Avait un cœur de troubadour.
Je m’suis présenté tout nu devant un infirmier.
Moyennant dix sacs, il m’a dit : “Moi, j’peux vous aider.”
Je m’voyais déjà
Retournant chez moi,
Mais quand ils m’ont dit
Que j’étais bon pour dix-huit mois,
A ce moment-là ,
Juste derrière moi,
J’ai entendu rire un type que je n’connaissais pas.
Le rire du sergent,
La folle du régiment,
La préférée du Capitaine des Dragons,
Le rire du sergent,
Un matin de printemps,
M’a fait comprendre comment gagner du galon
Sans balayer la cour,
En chantant simplement
Quelques chansons d’amour.
Le rire du sergent,
La fleur du régiment,
Avait un cœur de troubadour.
Depuis ce temps-là ,
Je n’sais pas pourquoi,
Il y a toujours un sergent pour chanter avec moi.
Le rire du sergent,
La folle du régiment,
La préférée du Capitaine des Dragons,
Le rire du sergent,
Un matin de printemps,
M’a fait comprendre comment gagner du galon.
Le rire du sergent,
La folle du régiment,
La préférée du Capitaine des Dragons,
Le rire du sergent,
Un matin de printemps,
M’a fait comprendre comment gagner du galon.
Bon, j’ai aussi pensé à cette chanson de Bénabar (si le lecteur veut bien marcher, moi, je n’ai pas le son et vous ?) car le rire peut parfois cacher une tension ou un malaise…
Des allées, des chants d’oiseaux
Un cortège de manteaux noirs
Désolés, sans un mot
En silence, en mouchoir
Tu nous manquais déjà
Et ce n’était que le début
Il ne manquait que toi
Notre cher disparu
Quelques bien vivants
Veillaient sur un champ de granit
Monuments pour combattants
D’une guerre qu’on perd tout le temps et beaucoup trop vite
Désormais qu’est-ce qu’on va devenir
Si tout est moche, si tout est triste
Désarmés, qu’est-ce qu’on peut faire ?
J’ai prié Dieu pour qu’il existe
Ces messieurs des pompes funèbres
Au recueillement professionnel
Glissaient à la corde le cercueil
Aux dorures inutiles
Une dame à ce moment-là
A dérapé dans les graviers
En poussant un râle comme ça “Aaah”
Qui m’a fait rigoler
Un fou-rire à un enterrement
Je m’en veux, je m’en veux vraiment
C’était nerveux sûrement
En tout cas c’était pas le moment
Je suis peut-être cruel
Complètement insensible
Au moins je n’étais pas le seul
À rire le plus doucement possible
Comme une traînée de poudre
Le rire a enflammé le cortège
Tombé sur nous comme la foudre
Le plus beau de tous les sacrilèges
Dos voûtés, têtes baissées
J’ai honte à le dire
On poussait des petits cris étouffés
On était morts de rire
Nos larmes alors n’étaient plus des larmes de chagrin
Et c’était pas par pudeur si on cachait nos visages dans nos mains
À petits pas, la procession
L’indigne file d’attente
A retrouvé l’émotion
Devant la tombe béante
Je suis redevenu sérieux
Où avais-je la tête ?
À nouveau malheureux
C’était quand même un peu plus correct
J’ai pleuré à ton enterrement
Je n’avais pas le choix
Tu n’étais plus là comme avant
Pour rire avec moi
Le Journal de Chrys says:
9 May 2011 at 21 h 20
Ohhhh dis-donc, Sardou!!! Cela me fait penser à mon enfance, mes parents devaient écouter ça!!!!
Nikit@ says:
9 May 2011 at 21 h 32
Merci pour ce grand moment ! Sardou c’est du lourd ;o)